Les acteurs de la mise en œuvre de la garantie unique sur le corridor Togo-Burkina Faso se sont réunis cette semaine à Dapaong pour peaufiner les derniers réglages.
Il s’agit d’un mécanisme pour prélever chaque fois, et en une seule fois, au début de chaque opération de transit, 0,5 % de la valeur CAF des marchandises de passage à titre de caution. Ceci permet de garantir les droits, taxes et pénalités encourues sur le territoire de transit lors de la traversée des marchandises.
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C’est une évolution de l’accord de transit inter-Etat signé depuis 1992 par les chefs d’Etats et de gouvernement de la CEDEAO pour promouvoir la libre circulation des personnes et des biens.
Notons qu’une fois mise en place, la garantie unique devrait permettre de faciliter les échanges communautaires par la réduction des coûts, la simplification des procédures, l’accélération des mouvements des marchandises et l’augmentation du flux du transit.
À en croire les propos du Directeur des Opérations Douanières du Golfe, Agoro MEDJESIRIBI, débuté depuis 2014, les travaux ont abouti à des processus consensuels qui pourront être mis en place d’ici début 2021.
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Au Togo, ce recouvrement de la caution unique sera implémenté à la Direction Général des douanes des savanes et au bureau des douanes de Cinkassé entre autres.
