Les clés du bonheur ? Les scientifiques se sont penchés sur la question. Se basant sur les différentes études menées dans ce sens, le magazine Psychologie Today a fait ressortir trois stratégies qui semblent les plus efficaces pour “activer l’interrupteur du bonheur”.
Arrêtez d’essayer d’être parfait
Attention au perfectionnisme ! “Bien qu’il y ait des avantages à avoir des objectifs solides et à se fixer des normes élevées, le fait de vouloir que tout soit parfait peut facilement nous épuiser, nous rendre injustes, nous donner des regrets et nous empêcher de nous épanouir”, peut-on lire.
Selon une nouvelle étude publiée dans le Journal of Research in Personality, il faut se méfier de trois formes de perfectionnisme en particulier : le perfectionnisme envers soi-même, celui envers les autres et celui imposé par la société (soit la tendance à croire que les autres exigent que vous soyez parfait).
Nul et rien n’est parfait ! Allégez votre charge mentale et appréciez davantage le fait de simplement “faire les choses”.
Soyez sociable
Prendre du temps pour soi, c’est primordial mais de nombreuses recherches prouvent que la sociabilisation avec les autres est un moyen infaillible d’améliorer son humeur. Cela est vrai même pour les personnes introverties ou souffrant d’anxiété sociale ! “Un contact de qualité avec d’autres personnes constitue une stratégie fiable d’amélioration de l’humeur”, affirment les chercheurs, dirigés par Fallon Goodman de l’université de Floride du Sud.
Pardonnez, que ce soit à quelqu’un ou à vous-même
“Le poids de toutes les transgressions que les gens ont commises envers vous dans le passé – ou même la culpabilité envers nous-mêmes – peut avoir des conséquences psychologiques majeures”, apprend-on. Selon une nouvelle étude publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology, l’absence de pardon pourrait même conduire à un sentiment de déshumanisation.
Les sujets de l’étude qui n’arriveraient pas à pardonner ou ressentiraient un sentiment de vengeance se sentiraient moins polis, moins émotifs, moins intelligents, plus superficiels, plus froids et plus animalisés par rapport à leurs homologues qui avaient adopté le pardon. Les avantages scientifiquement prouvés du pardon étaient en revanche les suivants : diminution de l’anxiété et du stress, moins d’hostilité dans les interactions quotidiennes et amélioration de la santé mentale et de l’estime de soi.