Trump mouche un journaliste qui lui demande s’il regrette tous ses « mensonges »

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En matière de « fact-checking », la quantité peut supplanter la qualité. S’agissant de Donald Trump, le Washington Post a publié un chiffre impressionnant en juillet dernier. Selon le quotidien de la capitale américaine, le locataire de la Maison Blanche aurait proféré plus de 20.000 mensonges ou affirmations trompeuses. Donc en l’espace de trois ans et demi.

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C’était la toile de fond de la dernière conférence de presse du président des États-Unis jeudi soir. Durant la séance de questions-réponses, le correspondant du HuffPost à la Maison Blanche s’est lancé dans une brève joute interrogative avec Donald Trump.

« M. le président, après 3 ans et demi, regrettez-vous tous les mensonges que vous avez servis au peuple américain ? », lui a-t-il demandé.

Apparemment interloqué, le chef d’État américain le relance : « Tous les quoi? » Le journaliste insiste. « Tous les mensonges. Toutes les malhonnêtetés », insiste-t-il. « De qui ? », demande Donald Trump, toujours interloqué. « Les vôtres », réitère son interlocuteur.

Le président relève alors la tête et laisse transparaître un bref moment d’étonnement. Sans répondre à la question, il donne alors la parole à un autre journaliste: « Allez-y, s’il vous plaît. »

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La séquence a été abondamment commentée sur les réseaux sociaux, y compris par des journalistes américains qui ont salué la question de leur confrère. D’autant plus qu’elle a été posée à la suite d’un long développement de Donald Trump au cours duquel il a une fois de plus mis en doute la transparence du vote par correspondance. Une procédure à laquelle, épidémie oblige, beaucoup d’électeurs américains seront amenés à recourir le 3 novembre, lors de l’élection présidentielle.

Donald Trump a notamment affirmé qu’en Russie, en Chine, en Corée du Nord et en Iran, ce système permettait aux régimes en place de se « saisir » des bulletins pour en faire des contrefaçons et ensuite bourrer les urnes. La plupart des experts électoraux américains assurent pourtant que la fraude via le vote par correspondance aux États-Unis est epsilonesque. L’enjeu symbolique, pour un président sortant qui mise sur une très faible participation pour être réélu, est capital.

C’est toutefois une autre rumeur propagée jeudi par Donald Trump qui a suscité l’émoi des commentateurs, mais qui a beaucoup d’écho au sein de son électorat. Elle concerne Kamala Harris, la colistière du candidat démocrate à la présidentielle, Joe Biden, et ses origines immigrées. Sa mère est indienne, son père est jamaïcain.

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Durant sa conférence de presse, le locataire de la Maison Blanche a affirmé que dans un « rapport », il avait lu qu’elle ne répondait pas aux critères d’éligibilité, du fait donc de l’origine étrangère de ses deux parents. Or, la sénatrice démocrate étant née en Californie, elle peut parfaitement exercer en tant que vice-présidente des États-Unis.

Avec BFMTV.

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