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Tu restes notre amie !

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Tu restes notre amie !Au Togo, la discrimination et la stigmatisation envers les personnes vivant avec le Vih/Sida sont sévèrement punies par loi. Des indélicats en ont déjà fait les frais avec des peines d’emprisonnement.

Cette loi en vigueur depuis 2005 vise à protéger davantage les personnes infectées et affectées par le Vih/Sida.

Le Conseil national de lutte contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles (Cnls/ist) a profité de la ‘Journée zéro discrimination’, ce mercredi 1er mars, placée sous le thème « Faites du bruit pour zéro discrimination » pour sensibiliser l’opinion publique sur cette problématique.

En effet, on entend par discrimination, toute distinction, restriction ou exclusion fondée sur le statut sérologique de personnes vivant avec le Vih/Sida, sans que celle-ci soit faite dans leur intérêt légitime ; et par la stigmatisation, le fait de fustiger, de blâmer, d’avilir ou de châtier une personne vivant avec le Vih/Sida.

Ces deux phénomènes, qui sont retrouvés pour la plupart dans 90 % des cas dans les milieux familial et professionnel, sapent les efforts consentis pour mettre fin à cette épidémie, a déclaré Professeur Vincent Pitché, Coordonnateur national du Cnls/Ist à cette occasion.

Pour lui, les exemples sont légion. Le fait que la famille refuse d’accueillir ou expulse un enfant de la maison à cause de sa sérologie, le fait que la femme qui est séropositive vienne et que la belle-famille lui crée des problèmes et qu’on la sorte de la maison, etc., sont quelques exemples. En milieu de soins, la situation n’est pas reluisante non plus, poursuit-il. Il y a des centres où des gens ne veulent pas aller parce qu’ils disent que là-bas, « quand j’y vais, je suis insulté ».

Des situations qui sont des freins à l’accès aux soins de ces Pvvih, a-t-il dit. D’où l’importance de sensibiliser davantage puisque les gens continuent par croire que boire dans le même verre, serrer la main d’un Pvvih, travailler avec votre confrère ou camarade au bureau s’il est Pvvih est un risque alors qu’il n’en est rien.