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Tulsa : Trump menace les manifestants qui viendraient perturber son meeting

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Le samedi 20 juin 2020, le président des États-Unis Donald Trump lance officiellement sa campagne vers la présidentielle américaine de novembre à l’occasion d’un meeting pour le moins controversé à Tulsa, dans l’Oklahoma.

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Dans le contexte de la lutte contre les violences policières et au lendemain de “Juneteenth”, la journée qui commémore l’émancipation des esclaves aux États-Unis, c’est effectivement dans une ville où eut lieu un lynchage massif de noirs que le locataire de la Maison Blanche s’exprimera.

Alors si l’électorat de l’État de l’Oklahoma lui est très majoritairement favorable, Donald Trump craint forcément de voir des manifestants se presser devant les portes de sa réunion publique. Tant et bien qu’il n’a pas hésité à les menacer très directement.

« À tous les manifestants, les anarchistes, les agitateurs, les pillards et les voyous qui se rendraient dans l’Oklahoma, comprenez bien ceci: vous ne serez pas traités comme à New York, à Seattle ou à Minneapolis. Ce sera bien différent ! ». Une manière de dire qu’au contraire des villes où les manifestants rassemblés sous la bannière “Black Lives Matter” ont été laissés libres d’agir, il ne tolérera pas de troubles à Tulsa.

Des propos qui ont choqué outre-Atlantique. Chef de file des sénateurs démocrates, Chuck Schumer a notamment jugé “dégoûtantes” les menaces proférées par le président des États-Unis, quand l’association de défense des droits civiques ACLU assurait qu’elle poursuivrait Donald Trump si des troubles avaient lieu à cause de ses mots. “Vous serez tenu pour responsable.”

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Fin connaisseur de la Cour suprême, Neal Katyal, l’un des meilleurs avocats américains, ajoute avec humour que le président n’aurait qu’à s’arrêter lui-même s’il suit sa logique. Une manière de tourner en ridicule “l’agitateur” qu’est Donald Trump à ses yeux.