En Tunisie, l’ex-Premier ministre Elyes Fakhfekh a cédé officiellement sa place à son successeur Hichem Mechichi lors d’une cérémonie ce jeudi 3 septembre 2020 à Carthage.
6 ans de prison ferme pour un membre du KKK qui a roulé sur des manifestants de Black Lives Matter
L’ex-Premier ministre n’a pas manqué de revenir sur les causes de la chute de son gouvernement et de mettre en garde contre le délitement de l’Etat, gangrené selon lui par la corruption et le corporatisme.
« J’ai la certitude qu’on ne peut pas résoudre les problèmes de l’économie, du développement, de la pauvreté, du chômage, du déséquilibre régional et de la marginalisation, tant que l’on n’aura pas rationalisé et moralisé la vie politique, nous devons travailler en la préservant de l’argent corrompu et que chacun prenne ses responsabilités », a-t-il déclaré en quittant le pupitre.
Le nouveau locataire de la Kasbah [primature tunisien], Hichem Mechichi, a quant à lui, évoqué 5 priorités socio-économiques dont la lutte contre la pauvreté et la protection des catégories vulnérables sinistrées par la pandémie de coronavirus.
Son gouvernement, formé de ‘technocrates’, a obtenu la confiance du Parlement lors de la séance plénière tenue mardi soir avec 134 voix pour, 67 contre, sans aucune abstention sur un total de 201 députés présents.