Abir Moussi, présidente du parti Destourien Libre et députée tunisienne depuis 2019, a reçu des coups au visage durant son allocution.
Son agresseur est Sahbi Smara, un député indépendant proche des religieux du parti de la dignité.
La Tunisie, en crise depuis des mois, ajoute à ses difficultés une instabilité politique endémique depuis 2019. Les dernières élections législatives ont laissé un parlement morcelé, sans majorité claire, où s’affrontent fréquemment le bloc laïc et le bloc religieux.
Comme le relevait déjà en décembre le quotidien tunisien lapresse.tn, jamais le parlement tunisien n’avait vu une telle violence: selon l’ONG Al-Bawsala, entre octobre 2020 et février 2021, 23 actes de violences ont eu lieu au sein de la chambre basse tunisienne.
Avec le Huffpost.