En réaction aux critiques françaises, Recep Tayyip Erdogan a prévenu ce samedi 12 septembre 2020 lors d’un discours télévisé Emmanuel Macron de ne pas chercher la Turquie. « Ne cherchez pas querelle au peuple turc, ne cherchez pas querelle à la Turquie », a lancé M.Erdogan dans un discours télévisé à Istanbul, en référence aux sévères critiques émises par M.Macron envers Ankara dans le cadre du conflit entre la Turquie et la Grèce à propos de la prospection pétrolière en Méditerranée, informe l’AFP.
Par la suite, le Président turc a fait allusion aux déclarations du Président français qui avait affirmé qu’il n’avait pas de problème avec le peuple turc, mais avec Erdogan. Alors, s’adressant ce samedi 12 septembre 2020 au Président français, Recep Tayyip Erdogan a martelé qu’il allait avoir encore plus de problèmes avec lui.
Plus tôt, le ministère turc des Affaires étrangères, suite aux attaques du Président français, avait déclaré qu’il estimait cela comme l’expression d’un mécontentement face à la mise en échec par Ankara de ses projets en matière de politique internationale. Le 10 septembre, lors d’une conférence de presse à Ajaccio avant le 7e sommet des pays du sud de l’UE, Emmanuel Macron a évoqué les tensions en Méditerranée orientale entre la Turquie et la Grèce.
Il a déclaré que la Turquie « n’est plus un partenaire » en Méditerranée orientale et a appelé l’Europe à porter « une voix plus unie et plus claire » face à la Turquie. Dans le cadre de tensions croissantes entre la Turquie et la Grèce en Méditerranée, où les recherches d’hydrocarbures menées unilatéralement par Ankara ont provoqué de vives tensions, la France a averti le gouvernement turc que la Méditerranée orientale ne pouvait pas constituer « un terrain de jeu » pour assouvir des « ambitions » nationales.
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Dans une interview à Paris Match, le Président français avait précédemment affirmé que la politique menée par Recep Tayyip Erdogan était « une politique expansionniste qui mêlait nationalisme et islamisme, qui n’[était] pas compatible avec les intérêts européens » et était un « facteur de déstabilisation ».
source : fr.sputniknews.com