Pour la première fois, Twitter a apposé une étiquette d’avertissement sur un tweet du président Donald Trump, avertissant les utilisateurs que ses affirmations sur les bulletins de vote par correspondance étaient fausses et avaient été démenties par des vérificateurs de faits.
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Cette mesure a marqué un changement radical pour le réseau social. Principal outil du président américain, Twitter a toujours permis à Donald Trump de faire passer une version non filtrée de ses messages. En réponse à la mesure de Twitter, Trump s’en est pris à l’entreprise, l’accusant dans un tweet d’interférer dans l’élection présidentielle de 2020. “Twitter étouffe complètement la liberté de parole et, en tant que président, je ne le permettrai pas”, a-t-il déclaré.
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Trump, qui a plus de 80 millions d’adeptes sur Twitter, a affirmé dans des tweets plus tôt dans la journée que les bulletins de vote par correspondance seraient “substantiellement frauduleux” et entraîneraient une “élection truquée”. Il a également pointé du doigt le gouverneur de Californie sur cette question, bien que l’État ne soit pas le seul à utiliser les bulletins de vote par correspondance. Quelques heures, plus tard, Twitter a publié une alerte en point d’exclamation bleu sous les tweets, incitant les lecteurs à “obtenir les faits sur les bulletins de vote par correspondance” et les dirigeant vers une page contenant des informations agrégées par les employés de Twitter sur les réclamations.
L’entreprise a renforcé ses politiques ces dernières années en dépit des critiques selon lesquelles son approche non-interventionniste avait permis aux abus, aux faux comptes et à la désinformation de prospérer.
