Le mardi 23 juin, Twitter a de nouveau épinglé Donald Trump, en ajoutant une mention signalant qu’un de ses tweets « enfreignait » les règles du réseau portant sur les « comportements inappropriés », tout en laissant la possibilité de le lire.
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« Il n’y aura jamais de “zone autonome” à Washington tant que je serai votre président. S’ils essaient, ils feront face à une force conséquente », a tweeté le président américain, dans un contexte de manifestations contre les violences policières et le racisme depuis des semaines.
Ce message du locataire de la Maison Blanche était relatif à la tentative, la veille, de quelques manifestants d’ériger un campement aux abords de la présidence sur le modèle de la zone « sans police » créée à Seattle il y a deux semaines.
Sur l’église St. John’s Episcopal Church, militants avaient notamment tagué « BHAZ » pour « Black House Autonomous Zone » (zone autonome de la Maison Noire). Mais la police a rapidement dispersé le petit groupe, rapporte Le Monde.
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« Notre règlement stipule que nous n’autorisons pas les gens à souhaiter ou espérer nuire à une personne ou à un groupe de personnes », a expliqué Twitter à l’Agence France-presse (AFP). Les utilisateurs ne pourront donc pas « aimer » le message, ni y répondre ou le retweeter sans commentaire.
Le réseau avait déjà prouvé le mois dernier qu’il ne craignait pas de sanctionner le président américain, toujours très volubile sur sa plateforme préférée, indique le Parisien.
Twitter avait d’abord signalé comme trompeurs des propos de Donald Tump sur le vote par correspondance, articles de journaux à l’appui, puis il a épinglé un autre Tweet pour « apologie de la violence » : « Les pillages seront immédiatement accueillis par les balles », déclarait le milliardaire au sujet des manifestations qui dégénéraient parfois en émeutes.
Contre-attaquant dès le premier avertissement de Twitter, Donald Trump avait signé un décret qui remet en cause une loi fondamentale de l’internet américain et du modèle économique des géants des réseaux.