Joe Sullivan, l’ancien responsable de la sécurité chez Uber est accusé d’avoir tenté de dissimuler un piratage massif de données personnelles des utilisateurs. Il a été inculpé par un tribunal de San Francisco ce jeudi 20 août.
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En 2016, des hackeurs avaient téléchargé des informations personnelles, adresses e-mail et numéros de téléphone, de 57 millions de conducteurs et passagers de la plateforme de réservation de voitures avec chauffeur (VTC). Mais l’affaire porte avant tout sur le manque de transparence du haut responsable à l’époque.
Selon le procureur David Anderson, Joe Sullivan a « pris des mesures pour dissimuler la brèche et tromper la Federal Trade Commission (agence de protection des consommateurs, NDLR) ». « La Silicon Valley ce n’est pas le Far West », a-t-il souligné dans un communiqué. « Nous attendons (des entreprises) qu’elles se comportent comme de bons citoyens. Qu’elles nous informent rapidement en cas de comportement criminel. Qu’elles coopèrent avec nos enquêtes. Nous ne tolérerons pas les tentatives de dissimulation ».
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Joe Sullivan était à la tête de la sécurité de Uber dans le monde entier de 2015 à 2017. Il a été licencié quand le nouveau patron du groupe, Dara Khosrowshahi, dit avoir découvert ce qui s’était passé. D’après le communiqué du procureur, Uber avait versé 100.000 dollars en bitcoin aux pirates informatiques en décembre 2016.