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Ukraine : En guerre, le pays menacé par cette maladie

Crédit Photo : lesoir.be

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La santé de la population ukrainienne après l’invasion russe du pays inquiète.

« Le système des soins de santé doit continuer à fournir les soins essentiels aux personnes souffrant de toutes sortes de soucis de santé, du Covid-19 au cancer, en passant par le diabète, la tuberculose et les problèmes de santé mentale, en particulier pour les groupes vulnérables comme les personnes âgées et migrantes », a insisté le patron de l’OMS.

Le mois dernier, l’organisation a débloqué 3,1 millions € de son fonds d’urgence pour acheter des dispositifs médicaux d’urgence et les acheminer vers l’Ukraine, rapporte Metrotime.

« La santé publique ? Cela n’a jamais été une priorité en Ukraine. Nous n’avons jamais perçu une volonté politique forte d’œuvrer au bien-être de la population. Alors, quand il s’agit de maladies considérées comme « socialement dangereuses », telles que le VIH-sida ou la tuberculose, je peux vous assurer que notre travail est loin d’être facile… », indiquait en 2016 l’activiste ukrainienne Svitlana Moroz au Monde Diplomatique.

La tuberculose, une menace !

Selon la DH, l’Ukraine a l’un des taux les plus élevés au monde de tuberculose multirésistante. Chaque année, 32.000 Ukrainiens développeraient une tuberculose active et dans environ un tiers des cas la maladie serait résistante aux médicaments. Les conditions actuelles en Ukraine, où dans certaines villes comme Marioupol les habitants n’ont pas accès au gaz, à l’eau et à l’électricité, laissent craindre le pire. Alors que plus de 3,5 millions d’Ukrainiens ont déjà fui le pays, l’UE a déjà indiqué qu’elle distribuerait des vaccins, contre la Covid-19 mais aussi contre d’autres maladies comme la tuberculose et la rougeole, aux Ukrainiens qui le souhaiteraient.

Faut-il s’inquiéter de la possible arrivée de la tuberculose en Belgique ? « La tuberculose est donc un risque auquel on doit se préparer. Je crois que notre population est bien vaccinée et consciente du risque », a indiqué Marcel Van der Auwera, chef du département aide médicale urgente au SPF Santé publique, à la DH. Selon lui, tous les infectiologues et les associations de lutte contre la tuberculose sont mobilisés en Belgique.

« On va donc agir de façon préventive afin de réaliser un screening et un testing spécifique et vacciner si nécessaire. Si on détecte un patient positif on pourra l’envoyer très vite vers un centre spécialisé », a poursuivi le spécialiste en concluant que s’il y avait bien un risque, il ne fallait pas céder à la panique.