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Un an après la chute de Carlos Ghosn, l’alliance Renault-Nissan repart sur de nouvelles bases

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Après une année de désintégration provoquée par le choc de l’affaire Carlos Ghosn, la situation s’améliore pour l’Alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Elle «s’est refondée et nous savons où nous allons», a déclaré dimanche Jean-Dominique Senard, le président de Renault dans le JDD.

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Beaucoup de choses ont changé depuis son arrivée à la tête du constructeur au losange il y a onze mois, quelques semaines après l’arrestation au Japon de Carlos Ghosn. Ces derniers mois, les patrons opérationnels de Nissan et Renault, respectivement Hiroto Saikawa et Thierry Bolloré, ont été remplacés. Et le fonctionnement de la gouvernance de l’Alliance a été «considérablement» allégé. «Ça a provoqué immédiatement une détente palpable au Japon», assure Jean-Dominique Senard.

Renault et Nissan sont liés par des accords de participation croisée: Nissan contrôle 15 % de Renault et le groupe au Losange détient quelque 44 % de son allié japonais. Mais au terme d’accords datant de 2015, cette participation ne s’accompagne «d’aucun pouvoir juridique».

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Alors que Carlos Ghosn voulait rapprocher les deux entreprises voire, les fusionner, ce type de projet n’est plus à l’ordre du jour. «Dans une alliance de cette nature (…), cela n’est pas indispensable, estime Jean-Dominique Senard. Si les managers respectent l’idée de travailler ensemble, les résultats peuvent être supérieurs à ceux obtenus par des fusions capitalistiques.» De même, l’évolution des participations n’est pas envisagée. L’urgence pour l’Alliance est «d’abord d’améliorer les performances de nos trois entreprises, et celles de Nissan en particulier, qui ont une influence directe sur les résultats de Renault», reconnaît Jean-Dominique Senard.

Avec Le Figaro