“Lettre à Claude Leroy
Monsieur
Notre propos porte sur votre « prochain retour » sur le banc des Lions. Si cela se subodore ici et là au pays, il est fort à parier que votre dossier est déjà en haut. Nous allons droit au but. Ambassadeur de la France dans les sous-préfectures en Afrique, l’exemple malien ne vous parle-t-il pas assez ? Combien d’exemples maliens voulez-vous voir pour entendre raison ?

Quelle langue voulez-vous que les Africains utilisent pour que vous sachiez que nous avons assez de votre présence prédatrice ? Pourquoi plus nous vous disons trop c’est trop plus les Français comme vous s’infiltrent dans notre économie, notre football et notre politique pour nous spolier de tout ?
Monsieur, ce que vous n’avez pas fait avec le Sénégal, remporter la CAN, un digne fils du Sénégal l’a réalisé.
Monsieur le Négrier des temps modernes, nous le peuple d’en bas, avons assez, non, marre de votre nomadisme et de votre ballet de P…de notre foot. Monsieur Leroy faites vos preuves en France avec l’équipe nationale française.
Pourquoi l’Afrique est-elle votre champ de prédilection ? Oui, que chaque coq chante et ergote dans sa basse-cour. Et que chaque lion rugisse dans sa savane ou dans sa forêt.
Monsieur le Négrier, Jean Paul Akono et Thomas Nkono ont ramené la Médaille olympique au Cameroun. Et que chaque lion rugisse dans sa savane ou dans sa forêt.
Monsieur Leroy, nous n’avons plus besoin de cette fausse expertise de vrais faux-semblants sorciers blancs. Ce sont des recettes surannées. Nous sommes capables.
Nous sommes capables de « coacher » les Lions sans vous. Cela ne veut pas dire que nous remporterons tous nos matches. D’ailleurs, nous ne l’avons jamais fait avec vous et aucun n’est pays invincible. Monsieur, le foot est un enjeu d’unité nationale.
Notre ambition est désormais de bâtir sur les acquis et ce que nous sommes fondamentalement : un pays de vainqueurs. Nous pouvons tomber, trébucher, mais nous n’avons pas besoin d’un Blanc pour nous relever et relancer. Nous sommes capables de conduire les Lions. Avez-vous compris cela ? Il y a en France des équipes qui ont besoin de vos services. Servez d’abord votre pays”.
De Gaulle Christophe