En France, des policiers en civil de la brigade anticriminalité ont interpellé un jeune homme d’origine africaine d’une vingtaine d’années à Créteil le mardi 23 juin 2020.
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Devant un point de deal connu des forces de l’ordre, ce dernier a éveillé les soupçons lorsque, sur son scooter, il a écrit quelque chose sur son portable puis a allumé son GPS, relate Le Parisien.
Un élément banal, mais qui a suffi aux policiers pour se décider à le contrôler. « Cela s’appelle du flair. Les types sont payés pour en avoir », a justifié l’un d’eux.

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Très rapidement, ils ont découvert de l’herbe et de la résine de cannabis, dont l’odeur émanait du suspect. Ils ont également saisi des sachets de cocaïne. L’individu ne s’est pas rebellé. « Le contrôle s’est bien passé, le gars était correct », a précisé un fonctionnaire.
Arrivés au poste, les policiers ont dû prévenir le parquet de Créteil, précisant notamment la raison de l’interpellation. Il est, en effet, interdit de contrôler quelqu’un sur la base d’un «flair», élément auquel la magistrate a particulièrement insisté. « En fait vous l’avez contrôlé parce qu’il est Noir », aurait-elle dit, selon les témoignages des agents auprès du quotidien. Le parquet a dès lors ordonné sa libération.
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De l’aveu même de la magistrate, le contexte de racisme au sein de la police a compliqué la situation. « Dire que la raison du contrôle, c’était la couleur de peau du suspect, ça, on ne l’encaisse pas du tout », a déploré un policier.