Le mariage juif est une des unions les plus subordonnées de lois et de règles.
Pour les adeptes du judaïsme, plusieurs conditions sont à observer avant, pendant et après un mariage.
C’est dans cette perspective qu’un homme a été emprisonné, après avoir admis un comportement coercitif après un divorce.
Alan et Caroline Moher, qui ont trois enfants, se sont séparés en 2016 et ont divorcé devant le tribunal des affaires familiales.
Mais Moher ne lui a pas donné un “get“, un document qui enregistre un divorce dans le judaïsme, ce qui signifie qu’elle ne pouvait pas se remarier, avoir d’autres enfants ou entamer une relation avec un autre homme.
L’homme de 57 ans a reconnu avoir exercé un contrôle coercitif et a été emprisonné pendant 18 mois.
Dans ce qui a été décrit comme un cas de référence par les avocats, Mme Moher a intenté une poursuite privée pour une accusation de comportement contrôlant ou coercitif entre 2016 et 2021.
Alan Moher, propriétaire d’une entreprise immobilière de Salford, devait être jugé à la Southwark Crown Court de Londres, mais a changé son plaidoyer en faveur de la culpabilité.
Alan Moher a écopé d’une peine de 18 mois pour ce fait.
Le procureur Metzer QC a déclaré à la cour qu’en août 2015, Mme Moher était si épuisée par les abus psychologiques et émotionnels qu’elle a tenté de se suicider.
Lorsque Moher a reçu une lettre de l’avocat de Mme Moher concernant la procédure de divorce, il a dit à sa femme de se mettre en boule et de mourir.
Le tribunal a également appris que Moher avait déjà été condamné pour atteinte à l’ordre public après avoir menacé Mme Moher à la suite d’une audience du tribunal de la famille à Manchester.
