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Un livreur d’Uber Eats surpris en plein deal de drogues

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En matière de trafic de drogue, les dealers ne manquent pas d’idée pour avoir un coup d’avance sur la police. Et la dernière trouvaille est l’utilisation du service d’Uber Eats pour camoufler les livraisons de stupéfiants.

Le lundi dernier à Nancy, des policiers de la Brigade anticriminalité (BAC) ont découvert le pot-aux-roses.  En patrouille, les policiers avaient aperçu deux hommes dans la rue Saint-Georges qui discutaient ensemble.

L’un était à vélo et portait un sac de livraison Uber Eats. A première vue, il livrait un repas à un client. Il était d’ailleurs en train de lui montrer quelque chose dans son sac. Puis lorsqu’il a vu les policiers qui s’approchaient, il a lâché ce qu’il tenait. Les fonctionnaires de la BAC ont mis leur brassard « Police » et ont procédé au contrôle des deux suspects.

A l’intérieur de ce sac dont se dégageait une forte odeur, il n’y avait aucun plat mais seulement quelques dizaines de grammes d’herbe de cannabis, conditionnés dans des sachets plastiques, rapporte Actu17.

La drogue était prête à la revente et cet homme âgé de 35 ans était en fait un livreur « Uber shit ». Un terme devenu courant dans le jargon policier, qui désigne ces dealers utilisant des vêtements et sac d’Uber ou de Deliveroo, pour apporter la drogue à leurs clients, en espérant être discrets. Son client du jour, âgé de 19 ans, a reconnu qu’il devait acheter 10 grammes de cannabis.

Le dealer pris en flagrant délit a été interpellé et placé en garde à vue. Il est déjà connu des services de police. Une perquisition a été réalisée à son domicile et les policiers ont découvert 1,4 kg d’herbe de cannabis au total, ainsi que 1500 euros en numéraire. L’enquête se poursuit.

En août dernier, les policiers de la Brigade territoriale de contact (BTC) du VIIe arrondissement de Paris avaient interpellé un autre livreur de drogue avec une sacoche Deliveroo. A l’intérieur : 57 pochons de résine et d’herbe de cannabis ainsi que la somme de 1300 euros en numéraire.