Les résultats de l’Enquête démographique et de santé au Togo (EDST) en 2013, révèlent un taux de 401 décès maternels pour 100.000 naissances contre 478 en 1998. Les taux restent élevés malgré qu’il y ait eu une augmentation du nombre de sages-femmes formées. Les autres pays de la sous-région non plus ne font bonne mine.
Trouver les causes de cet état de fait en analysant les écarts de la pratique professionnelle, a motivé un conclave débuté depuis ce mardi 28 juillet à Lomé. Il réunit une cinquantaine des sages-femmes venues du Bénin, du Burkina Faso, de la Cote d’Ivoire, du Niger, du Mali et du Togo.
Selon Adjoa Adandogou, présidente de l’association des sages-femmes du Togo, « les résultats du rapport sur la pratique sage-femme réalisé dans le monde en 2014, révèlent que 96 % des décès maternels surviennent dans les pays à basses ressources. Ces pays n’ont pas suffisamment de professionnelles qualifiées pour venir à bout des besoins des parturientes et nouveau-nés. »
Prévue pour durer cinq jours, à l’issue du conclave, « Nous attendons relever ces écarts pour que ces problèmes soient identifiés et qu’un plan d’action en découle. Il en va pour le bien-être de la mère et de l’enfant de nos pays. », a ajouté la présidente.