Le Canada compte accueillir 465 000 nouveaux résidents permanents l’an prochain, 485 000 en 2024 et 500 000 en 2025.
Un million de postes vacants, un taux de natalité qui chute depuis des années : “Pour moi, c’est simple, dit le ministre de l’Immigration, Sean Fraser, le Canada a besoin de davantage de gens.”
L’accent est clairement mis sur la croissance économique : 60 % des admissions se feront sur des critères économiques dans trois ans. Ottawa compte, en outre, accélérer la réunification des familles et s’assurer “qu’au moins 4,4 % des nouveaux résidents permanents hors Québec sont francophones”.
Le ministre de l’Immigration, Sean Fraser, a promis, résume Radio-Canada, de “gérer ce qui sera un afflux sans précédent de demandes d’immigration, avec l’embauche de centaines de nouveaux fonctionnaires et la mise en place d’autres changements pour accélérer le processus”.
Fait à noter pour les futurs expatriés, indique le Toronto Star : en vertu de nouveaux pouvoirs accordés dans le cadre du budget fédéral pour 2022, Sean Fraser “peut contourner le système actuel de sélection par points pour choisir des candidats immigrants possédant les compétences recherchées sur place”.
Avec Courrier International