Vingt ans après la libéralisation des filières café et cacao au Togo, les résultats escomptés ne sont pas au rendez-vous. La qualité de ces produits périclite d’année en année entravant ainsi leurs exportations, et donc leurs apports dans le solde commercial du Togo.
Cette situation peu reluisante devrait s’améliorer dans les prochaines années avec le lancement en début de semaine à Kpalimé du projet ‘Appui à l’amélioration de la qualité et maîtrise des statistiques de commercialisation du café et du cacao’ par la ministre en charge du Commerce, Essozimna Bernadette Legzim-Balouki et son collègue de l’Agriculture, Colonel Ouro-Koura Agadazi.
Ce projet a pour, entre autres, missions l’amélioration de la qualité de ces produits à travers des contrôles et l’instauration des mesures coercitives de respect des normes de production afin de relancer ces filières pour un tant soit peu, soutenir l’économie togolaise
« La relance de la production s’avère une priorité pour l’État afin d’aboutir à un équilibre soutenable entre le souci de maximiser les revenus agricoles, de réduire le déficit de la balance commerciale et de lutter contre la pauvreté », a déclaré la ministre en charge du Commerce à l’occasion.
Il faut noter que les filières café et cacao au Togo occupent plus de 30.000 producteurs et nourrissent directement plus de 250.000 personnes.