Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

Un père de famille vi0le son fils de 15 jours ; la justice le condamne à …

Patrice Talon épargne proches

Crédit photo : Adobe

Facebook
Twitter
WhatsApp

Un homme a été condamné à 14 ans de prison pour avoir vi0lé son fils, un nouveau-né de 15 jours.

Les faits sont insoutenables, difficiles à comprendre notamment pour les proches. Un homme de 32 ans, jeune papa, a été reconnu coupable du viol de son nouveau-né, par la cour d’assises de Vendée, ce mardi, rapportent nos confrères de Ouest-France.

Son vrai visage a commencé à se révéler lorsqu’il a tenté de filmer une femme sous la douche dans un camping de l’île de Ré, en août 2019. À ce moment-là, son téléphone principal est confisqué par les gendarmes.

Ils y découvrent 50.000 images pornographiques, dont des centaines représentants des mineurs et certaines en lien avec de la zoophilie.

Il impose une fellation à son fils âgé de 15 jours

Pire encore, son téléphone contient une image de sa compagne qu’il venait d’agresser sexuellement mais également de son fils, âgé seulement de 15 jours, à qui il imposait une fellation.

D’après Ouest-France, ce geste lui “exprime haine, dégoût et incompréhension” et serait “une pulsion”. Il demande pardon mais estime ne pas être “pédophile”. “Je n’ai aucune attirance pour les enfants, je n’en ai jamais eu”, aurait-il dit lors de ce procès.

La mère de l’accusé aurait affirmé que “c’est Satan qui a pris possession de lui”. L’homme se serait “réfugié” dans la religion après plusieurs drames: la mort de son père, celle d’un formateur qu’il admirait et du harcèlement scolaire.

16 ans de réclusion criminelle requis

Pour autant, les experts psychiatriques estiment qu’il avait son libre-arbitre lorsqu’il a commis ces faits, ajoutant qu’il était “égocentrique”, “voyeur”, “immature” et qu’il mettait en place “des fantasmes pervers par plaisir de transgression”.

Ce “désordre sexuel” serait apparu lorsque sa compagne était enceinte: il aurait été jaloux du bébé.

Le parquet a requis 16 ans de réclusion criminelle. La défense, elle, a fait remarquer que l’homme a entrepris des démarches de soin en détention et qu’il n’avait jamais demandé aucune remise en liberté.

Son autorité parentale retirée

Il a donc finalement été condamné à 14 ans de prison. Quand il sortira, l’homme devra se soumettre à un suivi socio-judiciaire durant dix ans, avec injonction de soin. Il aura aussi interdiction d’entrer en contact avec la mère ou l’enfant et son autorité parentale a été retirée.