Un homme a été condamné à 14 ans de prison pour avoir vi0lé son fils, un nouveau-né de 15 jours.
Les faits sont insoutenables, difficiles à comprendre notamment pour les proches. Un homme de 32 ans, jeune papa, a été reconnu coupable du viol de son nouveau-né, par la cour d’assises de Vendée, ce mardi, rapportent nos confrères de Ouest-France.
Son vrai visage a commencé à se révéler lorsqu’il a tenté de filmer une femme sous la douche dans un camping de l’île de Ré, en août 2019. À ce moment-là, son téléphone principal est confisqué par les gendarmes.

Ils y découvrent 50.000 images pornographiques, dont des centaines représentants des mineurs et certaines en lien avec de la zoophilie.
Il impose une fellation à son fils âgé de 15 jours
Pire encore, son téléphone contient une image de sa compagne qu’il venait d’agresser sexuellement mais également de son fils, âgé seulement de 15 jours, à qui il imposait une fellation.
D’après Ouest-France, ce geste lui « exprime haine, dégoût et incompréhension » et serait « une pulsion ». Il demande pardon mais estime ne pas être « pédophile ». « Je n’ai aucune attirance pour les enfants, je n’en ai jamais eu », aurait-il dit lors de ce procès.
La mère de l’accusé aurait affirmé que « c’est Satan qui a pris possession de lui ». L’homme se serait « réfugié » dans la religion après plusieurs drames: la mort de son père, celle d’un formateur qu’il admirait et du harcèlement scolaire.
16 ans de réclusion criminelle requis
Pour autant, les experts psychiatriques estiment qu’il avait son libre-arbitre lorsqu’il a commis ces faits, ajoutant qu’il était « égocentrique », « voyeur », « immature » et qu’il mettait en place « des fantasmes pervers par plaisir de transgression ».
Ce « désordre sexuel » serait apparu lorsque sa compagne était enceinte: il aurait été jaloux du bébé.
Le parquet a requis 16 ans de réclusion criminelle. La défense, elle, a fait remarquer que l’homme a entrepris des démarches de soin en détention et qu’il n’avait jamais demandé aucune remise en liberté.
Son autorité parentale retirée
Il a donc finalement été condamné à 14 ans de prison. Quand il sortira, l’homme devra se soumettre à un suivi socio-judiciaire durant dix ans, avec injonction de soin. Il aura aussi interdiction d’entrer en contact avec la mère ou l’enfant et son autorité parentale a été retirée.