Deux hommes âgés de 35 et 36 ans et spécialisés dans la falsification de dossiers de visas Schengen ont été arrêtés par la police de la ville de Bouchegouf, dans la wilaya (région) de Guelma, dans l’est de l’Algérie, a rapporté le site d’information Observ’Algérie en citant des sources sécuritaires.
L’opération a eu lieu, confient ces sources, suite à des informations collectées par la police. Selon celles-ci, des citoyens faisaient appel à de tierces personnes pour constituer des dossiers de demande de visas Schengen.
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En effet, l’enquête a révélé que les deux mis en cause constituaient de faux dossiers. Après les avoir payés, leurs victimes se dirigeaient vers les centres de dépôt de visa pour y déposer les papiers.
Les chefs d’accusation de constitution d’une association de malfaiteurs, usage de faux, imitation de sceaux et signatures, falsification de dossiers de visas Schengen, transfert de capitaux en monnaie étrangère vers l’étranger, ont été retenus par le parquet contre les deux hommes.
Le tribunal de la région de Bouchegouf a placé sous mandat de dépôt l’un d’eux, alors que le second a été provisoirement relaxé en attendant la suite de l’enquête.
Le consulat général de France avait déjà saisi la justice
Après une mise en garde du consul général de France à Alger contre le dépôt de dossiers de demande de visa contenant des documents falsifiés, le consulat général avait déposé, en janvier, une plainte en référé contre certains ressortissants algériens pour faux et usage de faux, selon le quotidien arabophone Ennahar.
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Le média a en effet indiqué que, suite à des soupçons de falsification, le consulat général de France avait enquêté sur ces dossiers qui contenaient des attestations de travail et des fiches de paie émanant d’une même société dont le siège se trouvait à Alger. Contactée par le consulat, la direction de ladite société avait affirmé que les documents étaient des faux dont les titulaires présumés n’étaient pas employés par elle.
Pour Ennahar, le témoignage d’un homme interpellé par la police devant le juge laissait supposer l’existence d’un vaste réseau de trafic de documents à Alger.
Avec Sputnik