L’horrible scène de ménage s’était produite dans la nuit du 16 avril 2016. Cette nuit-là, Chérita Kossi Akovi, coiffeuse de profession et Grâce Afanou, son bébé de 13 mois environ ont été exécuté comme des moutons pour la tabaski au quartier Plein ciel Bissegué dans le 3ème arrondissement de Libreville.
Selon ses aveux, Angelo Eklou aurait prémédité son crime pour en finir avec sa compagne qu’il soupçonnait de faire venir des amants dans son atelier de coiffure.
Furieux et très jaloux, Angelo Eklou est passé à l’acte nuitamment alors que Chérita et son bébé dormaient à poing fermé. Il se saisit d’une pioche. Perfore la tête de Chérita au niveau de l’arcade sourcilière avant de lui trancher la gorge. Il a parachevé son crime en étranglant le bébé mort par étouffement. Un médecin légiste a confirmé la mort par assassinat de Chérita et son bébé.
Le forfait accompli, Angelo Eklou tente de dissimuler les preuves. Il enveloppe la dépouille de sa compagne dans un drap et la balance dans un cour d’eau derrière la maison.
Le voisinage découvre le cadavre. La Police judiciaire lance les recherches et découvre la petite Grace morte, sa dépouille abandonnée dans une broussaille.
Le domicile familial est perquisitionné. Une mare de sang dans la chambre à coucher du couple et la pioche ensanglantée posée sur un canapé. Interpellé par la police, Eklou nie les faits. Il est gardé à vue.
Il a été confondu par les témoignages de son bailleur qui l’a vu laver un drap dans la nuit du crime et de son propre frère Eklou Kokou.
Arrivé au Gabon en 2014, Angelo Eklou n’aura profité d’une vie de liberté dans le pays que durant 2 ans. Il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité.