Après l’élimination de la Côte d’Ivoire face aux Pharaons d’Egypte en huitièmes de finale de la CAN le mercredi 26 janvier 2022, Ivoiriens et Camerounais n’en finissent pas de se chambrer sur les réseaux sociaux.
En effet, avant le match, de nombreux supporteurs camerounais ont choisi de soutenir les Egyptiens, accusant les supporteurs ivoiriens d’avoir ouvertement critiqué l’organisation de la CAN camerounaise.
Pour ce faire, les joueurs ivoiriens ont été sifflés par le public local durant tout le match. Même si la majorité des Camerounais a « tourné le dos » aux Éléphants, certains restent fidèles à leur choix de départ et maintiennent leur soutien aux Éléphants malgré la défaite.

C’est le cas pour Ernestine Noëlle Kenmoe, célèbre actrice, réalisatrice, scénariste et productrice camerounaise. Au cours du match crucial entre Éléphants et Pharaons, l’actrice s’est fièrement présentée au stade de Japoma avec le maillot orange des Éléphants.
Elle a partagé le même sentiment que les Ivoiriens après la défaite. Sur une photo postée sur sa page Facebook, on pouvait lire la tristesse sur le visage de cette femme qui s’est muée en fervente supportrice des Éléphants.
Encore une fois, ce vendredi 28 janvier, Noëlle Kenmoe a réitéré son amour pour la Côte d’Ivoire. À travers un message paru sur son compte Facebook, l’actrice a rendu hommage aux Ivoiriens.
“Salut ô terre d’espérance. Je te connais depuis toute petite. Mon sang, qui coule dans chacune de mes veines, est Camerounais et au nom de ce sang, je vous demande de nous pardonner. Je viens de loin pour te déclarer ma flamme, si petite et petite qu’il y a des années je ne pouvais même pas te situer sur une carte. Avec le temps j‘ai reussi à t’identifier sur la carte, et je te pointais du doigt au premier regard à chaque fois.
Je te connais à peine pourtant, je t’aime depuis longtemps. J’aime la façon dont tu regardes la vie, j’aime ce rire qui fuse de toi. J’aime ce rire que tu provoques en moi à chaque fois que j’ai le regard tourné vers toi. J’aime ta légèreté et ton humour.
Pourtant, j’ai peur de ta colère peur de te perdre. J’aime ces choses incroyables que tu fais parce que tu ne te rends même pas compte qu’elles sont incroyables. J’aime ton alloco, ton atieké, ton placali à la sauce graine ouf. J’adore cette nation et son peuple“.