Un atelier sous régional francophone des Centres d’échanges d’informations sur la diversité biologique (CHM) d’Afrique se tient à Lomé depuis ce mardi 2 mai. Cette rencontre, organisée conjointement par le ministère de l’Environnement et des Ressources forestières et l’Institut royal des Sciences naturelles de Belgique (IRSNB), s’inscrit dans le cadre de partage d’expériences et de renforcement de capacités des points focaux et gestionnaires CHM.
Elle vise d’une part, à renforcer davantage les capacités des points focaux et gestionnaires des CHM des pays partenaires de l’IRSNB en vue de relever les défis liés au phénomène de l’érosion et des changements climatiques et d’autre part, à penser aux moyens de relancer cet organisme et de le doter d’outils technologiques adaptés.
C’est une aubaine qui permettra aux participants d’échanger leurs expériences sur la mise en œuvre coordonnée des actions du CHM dans les pays africains, partenaires du CHM belge.
« Le phénomène des changements climatiques ne s’arrête pas à nos frontières. C’est l’affaire de tous les pays de la région », a dit André Johnson, le ministre de l’Environnement.
Pendant cinq jours, les parties prenantes vont actualiser le plan d’actions CHM sous régional. Elles vont également renforcer leurs connaissances des nouveaux outils de partage d’information sur les sites CHM pays, en élaboration et gestion de projets CHM. Au cours de ces assises, les pays vont aussi présenter les activités de leurs Centres d’échanges d’Informations sur la Diversité Biologique des pays.
« La mobilisation des différents acteurs à ce grand rendez-vous international témoigne de l’intérêt que les différents services et institutions portent à la question de la lutte contre l’alternance des éléments de la biodiversité, mais aussi, à celle liée au partage d’informations », a-t-il ajouté.
Pour Olivier de Munck, représentant de la secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique, « la biodiversité est à la base du fonctionnement des écosystèmes, ainsi que la fourniture des services. En tant que partie intégrante du développement, les centres d’échanges d’informations sur la diversité biologique sont importants pour le succès et la gestion des informations ».