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Une bonne idée en gestation

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Une bonne idée en gestationL’agriculture, le plus grand pourvoyeur d’emplois au Togo, représente 40% du PIB togolais et concentre 70% de la population active. Ce secteur, bien que présentant plusieurs atouts, reçoit moins de 1% des concours du secteur financier.

Pour palier à ce problème, le Gouvernement a fait appel aux banques commerciales et aux institutions financières de la place en vue de l’accompagner davantage dans son effort et qu’elles occupent pleinement la place qui est la leur pour le financement du secteur.

C’est dans cet ordre d’idées que la ministre du Développement à la base, de l’Artisanat, de la Jeunesse et de l’Emploi des jeunes, Mme Victoire Tomégah-Dogbé et son collègue de l’Agriculture, de l’Elevage et de l’Hydraulique, le Col. Ouro-Koura Agadazi, ont eu à échanger et sensibiliser avec des responsables des institutions financières et autorités monétaires sur les opportunités de financement dans l’agriculture commerciale au Togo.

Ceci pour marquer la volonté et la détermination de l’Etat à créer les conditions favorables pour promouvoir l’investissement dans le secteur agricole et le financement des PME agricoles,  afin de permettre au  secteur de réaliser pleinement son potentiel : celui de créer de la valeur ajoutée, sécuriser l’alimentation de la population, créer des emplois pour les jeunes et lutter contre la pauvreté rurale.

« L’agriculture reste un levier essentiel de promotion, de la création de richesse, de la croissance et du développement inclusif au Togo. L’analyse qui a été menée en prélude au lancement du PAEIJ-SP nous a permis de nous rendre compte combien il était aisé de démultiplier notre impact sur le développement des populations, à travers le développement de leur activité quotidienne, mais également, le renforcement de l’attractivité de cette activité pour les jeunes, forces vives du Togo et de l’Afrique », a expliqué  Mme Victoire Tomégah-Dogbé.

De tout ce qui ressort, il faut noter que toutes les parties ont convenu de lever les contraintes, d’approfondir les discussions, afin que les banques parviennent à contribuer de façon significative à ce secteur qui est l’un des plus importants de l’économie nationale.