Remercier Dieu et sa “ch@tte” après la réception de son diplôme, c’est ce qu’a fait une étudiante nigériane sur TikTok. À la suite de cette vidéo, son université a ouvert une enquête.
Il s’agit d’une étudiante de l’Université Polytechnique Fédérale Nekede de l’État d’Imo au Nigeria. « It can only be God and my p**sy » a-t-elle déclaré dans la vidéo, ce qui peut se traduire par « Cela a été possible uniquement grâce à Dieu et ma ch@tte ».
Très rapidement, la vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux. À la suite du scandale qui en a résulté, l’Université a réagi à ladite vidéo avec une déclaration titrée « La direction enquête sur une étudiante impliquée dans une manifestation de honte sur les réseaux sociaux ». La registraire de l’université, Mme E.C. Anuna déclare dans ladite communication :
« Ceci est pour informer le grand public que la direction de l’École Polytechnique fédérale Nekede a entamé des enquêtes approfondies sur l’identité de l’étudiante qui s’est réjouie sur Tiktok de la façon dont elle a obtenu son diplôme avec l’aide de Dieu et de son organe privé. C’est encore plus blasphématoire et antithétique que ladite étudiante a colporté le nom du Tout-Puissant dans son acte délétère.
La direction considère l’action de l’étudiante comme la plus inacceptable et la plus absurde. L’École Polytechnique fédérale de Nekede se targue d’être une institution aux normes académiques et morales élevées. Le personnel et les étudiants sont tout à fait conscients des conséquences de toute faute. Dans un geste sans précédent, la direction à travers les différents comités disciplinaires a mis en place des lignes directes permettant aux étudiants de signaler tout acte d’exploitation ou de corruption. Ces comités veillent à ce que tout membre du personnel ou étudiant reconnu coupable soit sanctionné de manière appropriée. »
Dans la suite de la communication, l’université s’est désolidarisée de cet acte et a promis qu’à la fin de l’enquête elle rendra publiques les conclusions tirées et sanctionnera toute personne impliquée, si infraction il y a.
« Le post ignoble de cette supposée étudiante ne représente donc pas le standard de notre institution. Le recteur de l’institution, étant un membre du clergé, a été très engagé et constant pour inculquer la discipline à nos étudiants à travers des séminaires, des assemblées solennelles, des campagnes de sensibilisation et des publications.
Une fois nos enquêtes terminées, nous rendrons nos conclusions et nos déclarations publiques. Il est de notre ressort de veiller à ce que seuls les étudiants jugés dignes d’apprentissage et de caractère soient certifiés. C’est un engagement envers lequel nous resterons résolument résolus », a conclu la direction de l’université.
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