Abengourou s’est réveillée dans la stupeur ce mardi 7 octobre 2025 avec l’annonce du décès d’une étudiante de l’INFAS.
En effet, il est un peu plus de 22 heures lorsque K T N É, 39 ans, blanchisseur domicilié à Abidjan, arrive dans la ville d’Abengourou.
Il vient « voir » sa petite amie, B Annick, une jeune étudiante de 25 ans, inscrite en première année à l’INFAS.

Le couple, selon les voisins, se disputait souvent au téléphone ces dernières semaines. Ce soir-là pourtant, rien ne laissait présager le drame. Aux environs de minuit, le voisinage de la jeune femme est réveillé par des bruits sourds venant de la chambre de l’étudiante. Inquiet, un voisin sort dans la cour. Dans la pénombre, il distingue le compagnon de B Annick, un couteau à la main.
Quand l’homme le voit, il cache aussitôt le couteau dans sa ceinture et s’enferme dans la chambre. Quelques minutes plus tard, plus un bruit. Le silence devient lourd, presque anormal. Le voisinage alerte les propriétaires de la cour. Ensemble, ils tambourinent, appellent, supplient.
Aucun signe de vie à l’intérieur. Finalement, la porte est forcée. À l’intérieur, un spectacle insoutenable : la jeune étudiante est étendue baignant dans une mare de sang. Son corps porte de profondes plaies. À côté d’elle, gît au sol, le compagnon, blessé, la respiration haletante, visiblement après avoir tenté de se donner la mort.
La scène fige tout le monde. Certains éclatent en sanglots, d’autres restent pétrifiés. L’amour venait de se transformer en cauchemar. Prévenus, la Police arrive aussitôt sur les lieux.
L’homme est transporté d’urgence à l’hôpital. Malgré la gravité de ses blessures, son pronostic vital n’est pas engagé selon une source médicale. La jeune étudiante, elle, est malheureusement déclarée morte sur place. Son corps est conduit à la morgue de la ville.
Une enquête est ouverte afin de déterminer les véritables circonstances de cette tragédie.
À l’INFAS d’Abengourou, la nouvelle a semé la consternation.