Tina Khidasheli, une politique géorgienne, a admis que son pays sera le prochain sur la liste du président russe, le pays comptant déjà deux enclaves russes.
Dans un essai pour l’ONG Friedrich Naumann Foundation, elle a écrit : « Poutine, assoiffé de pouvoir, ne s’arrêtera pas après une victoire en Ukraine. La Géorgie et la Moldavie sont trop petites pour lui et ses ambitions. Celles-ci s’étendent, comme le montre l’ultimatum envoyé par Poutine en décembre, jusqu’aux États membres de l’OTAN d’Europe orientale ».
Elle a ajouté : « Pour Vladimir Poutine, l’échec dans cette guerre est prédéterminé. Il subira une défaite soit aujourd’hui en Ukraine, si l’Occident offre une aide plus active et radicale, soit demain sur le territoire de l’OTAN. »
La Géorgie a déjà été envahie par la Russie en 2008 et une nouvelle invasion servirait à empêcher le pays de rejoindre l’OTAN.
Elle a expliqué : « L’occupation de 20 % du territoire géorgien n’était pas seulement un acte politique visant à reconnaître l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, mais aussi l’accomplissement de deux tâches très importantes : assurer le stationnement des militaires russes non loin de la frontière de l’OTAN et faire obstacle à l’adhésion de la Géorgie à l’OTAN. »