Il y a quelques jours, la police a fait une découverte macabre dans un appartement situé à Bataïsk, en Russie. Le logement en question était occupé par une éleveuse de Maine Coon, un chat de race qui peut atteindre une centaine de centimètres de long.
Sans nouvelles de sa patronne, un employé inquiet a alerté la police, qui s’est rendue chez la femme. Lorsque les agents ont pénétré dans l’appartement, ils ont découvert le corps de l’éleveuse, à moitié dévoré par les vingt chats qui y vivaient aussi.
De nature paisible, mais enfermés dans cet appartement, sans accès à l’eau et à la nourriture, les Maine Coon n’ont eu d’autres choix que de manger le corps de la dame.
“Que pouvaient-ils manger d’autre”, s’interroge un sauveteur animalier. “C’est tout à fait compréhensible qu’ils aient agi de la sorte. Ils ont simplement mangé ce qui était à leur disposition.”
Quelques-uns des chats n’ont pas survécu, mais certains ont pu être sauvés. C’est un voisin qui les a récupérés avant de les déposer dans un refuge. Ils étaient tous en mauvais état : maigres sous leur imposante fourrure, avec des yeux qui coulaient. “Leur foie, leurs reins et leurs dents sont foutus”, insistent les deux propriétaires du refuge pour animaux.
Ce n’est pas la première fois qu’une telle histoire se produit. En 2020, en France, une femme de 60 ans a eu le visage dévoré par ses chiens, et un an plus tard, le cadavre d’une septuagénaire espagnole a été retrouvée chez elle, le corps à moitié mangé par ses chats.
Avec 7sur7