Une Kenyane a été traduite en justice pour avoir giflé un jeune garçon qu’elle a faussement accusé d’avoir jeté des pierres sur le toit de sa maison.
Tout était parti d’un rassemblement d’enfants devant la maison de la dame. Parmi ces derniers, il y avait certains qui s’amusaient et d’autres qui lançaient des pierres sur le toit de sa maison.
La Kényane a entendu le bruit et s’est précipitée pour avertir les enfants de ne plus lancer des pierres sur son toit. Une fois dehors, elle n’a trouvé qu’un garçon assis à l’extérieur. Les vrais fautifs avaient déjà quitté les lieux.

Sans chercher à savoir qui exactement lançait des pierres sur son toit, elle s’est approchée du mineur et lui a donné des gifles qui l’ont projeté au sol. Le gamin s’est relevé et a couru vers leur maison en pleurant. Deux de ses dents se sont détachées à la suite de cette gifle.
La mère du garçon, à son retour du marché, a constaté que son fils ne se sentait pas bien. Le mineur lui a raconté tout ce qui s’était passé avec la voisine.
Après l’incident, le petit garçon n’arrivait plus à manger. Six jours plus tard, son oncle l’a emmené à l’hôpital où les dents tremblantes ont été enlevées. Le 3 octobre, le jeune garçon a été conduit par sa mère au poste de police où ils ont enregistré une déclaration.
La voisine a été appréhendée et inculpée. Mais lors des interrogatoires, elle a nié les faits. Elle a d’ailleurs déclaré que c’était un malentendu, et que la plainte devrait être retirée (puisqu’elle et la mère du garçon avaient déjà trouvé un terrain d’entente).
Malheureusement, le chef de brigade n’a pas donné son approbation pour le retrait de la plainte, puisqu’il s’agit de maltraitance d’un mineur. La Kényane a été libéré sous caution en attendant d’être appelée à comparaitre le 25 octobre.