Elle n’avait que 9 ans, lorsque Luana, une jeune écolière, avait commencé à subir les abus sexuels de son père, au Brésil. La petite fille n’a révélé cette maltraitance sexuelle que lorsque son ventre avait commencé à grossir et son corps changé. Une tante l’aurait encouragée à dénoncer la personne qui l’aurait mise enceinte. Malgré ces faits affligeants, la mère de Luana refusait de croire que Faba était le coupable.
« L’adolescente vivait avec ses parents dans une zone rurale à l’extérieur de la ville. Elle ne s’est pas rendu compte, il y a deux mois, lorsqu’elle a commencé à ressentir des douleurs abdominales, qu’elle était enceinte de cinq mois. Luana a affirmé qu’elle avait reçu l’ordre d’aller pêcher avec son père et qu’elle aurait été violée par lui pendant son séjour », a déclaré José Barrada, chef de la police locale. En ajoutant que Faba aurait menacé la fille de meurtre dans le cas où elle aurait révélé ses abus à une tierce personne.
Suite à cela, des membres de la famille ont essayé de protéger la fille en avertissant les services sociaux. A ce propos, Barradas déclare : « Ils ont signalé les abus à la police et un mandat d’arrêt a été émis pour l’arrestation de Tome. Mais avant qu’il ne puisse être effectué, la santé de Luana s’est détériorée et elle est décédée peu de temps après l’accouchement ».
Un accouchement fatal
Après avoir ressenti de vives douleurs à l’abdomen, Luana a été transportée à l’hôpital. Les médecins avaient découvert qu’elle était enceinte de 7 mois et souffrait d’une anémie aiguë. Aussitôt, ces derniers ont décidé de déclencher le travail de l’accouchement pour la sauver. Mais tout ne s’est pas déroulé comme prévu. Après avoir mis au monde un petit garçon, son état s’est gravement détérioré. Elle n’a pas survécu alors qu’elle était transportée par avion vers un hôpital spécialisé.
Après le décès de sa fille, le père a pris la fuite mais il a été arrêté une semaine plus tard. L’accusé a comparu devant le tribunal avec pour chef d’accusation, maltraitance et homicide involontaire coupable.
Le bébé prématuré quant à lui se porte bien et les médecins ont affirmé qu’il était en bonne santé et pouvait respirer sans ventilateur.
Avec Santeplusmag