Les directeurs régionaux et préfectoraux du système de santé togolais sont en atelier de restitution nationale dans le cadre de la mission de diagnostic et d’état des lieux ayant porté sur 71 sites de Soins Obstétricaux et Néonataux d’Urgences (SONU) B potentiel, depuis ce jeudi 02 juillet à Lomé.
Une étude a été réalisée dans ce sens sur 1207 formations sanitaires au Togo par la mission de l’Organisation panafricaine de lutte pour la santé (OPAS).
Pour le Conseiller technique du ministère de la santé, Dr Kokou Dogbé Sika, cette mission a permis de relever les insuffisances du secteur. « Ces insuffisances sont traduites en ces termes : seulement 5,3% de nos formations sanitaires font l’accouchement instrumental ; 14,9% assurent la réanimation des nouveau-nés ; 30,6% maitrisent l’évacuation des produits résiduels de contraception.»
Pour y pallier, des résolutions ont donc été prises, « Nous devons agir pour inverser la tendance. Ceci demande l’implication de toutes les parties prenantes pour répondre efficacement aux résultats de cette évaluation. Dans ce sens, le ministère a initié et mis en œuvre des stratégies parmi lesquelles, la cartographie des formations sanitaires pour l’offre du service SONUB, l’élaboration du référentiel SONUB, le monitorage semestriel des formations sanitaires en SONUB (…), l’équipement des formations sanitaires en matériel de réanimation des nouveau-nés, de ventouses, d’aspiration manuelle intra-utérine (AMIU) et la formation des prestataires à l’utilisation desdits matériels.»
Les résultats et recommandations qui sortiront de cet atelier permettront à l’UNFPA (Fonds des Nations Unies pour la Population) d’avoir des bases en vue d’aider le ministère à disposer d’outils et d’engager une série d’actions pour l’amélioration et la réorganisation du système de santé togolais.
