Des archéologues australiens ont découvert une méthode de conservation des momies jusqu’alors inconnue. Selon leur étude publiée dans la revue PLOS One, cette technique, basée sur l’argile, a été faite sur une momie achetée par l’homme politique et philanthrope Charles Nicholson lors d’un voyage en Égypte puis exposée au musée de l’université de Sydney.
Alors que l’inscription sur le sarcophage indiquait que le corps appartient à une femme titrée et date d’environ 1000 avant J.-C, la tomographie assistée par ordinateur a révélé que la coquille d’argile avait en fait été confectionnée 150 à 200 ans plus tôt et n’avait rien à voir avec le sarcophage en bois qui y aurait été placé par un marchand.
La couverture d’argile avait pour objectif d’empêcher le corps du défunt de s’effriter et elle a joué son rôle, car selon l’étude, le corps avait été endommagé peu après la momification et c’est la couverture d’argile qui l’a conservé.

La coquille d’argile n’a pas qu’une fonction utilitaire de réunification et reconstitution du corps. Selon les chercheurs, elle était une sorte d’imitation d’une pratique funéraire d’élite consistant à recouvrir le corps du défunt avec une résine spéciale importée de la Méditerranée, donc par là une manifestation de statut social, rapporte Sputnik.