En France, une mère de famille de 41 ans, enseignante à temps partiel dans plusieurs collèges du Val-de-Marne et de Seine-Saint-Denis a été arrêtée pour avoir violé sa fille de six mois.
Le 16 avril, elle s’est présentée au commissariat de Nogent-sur-Marne et a expliqué que le rectorat de Créteil l’accusait de pédophilie sur son enfant ; ensuite, elle a sorti son téléphone portable pour montrer aux policiers une vidéo où elle commet sur une table à langer des actes de pénétration digitale sur sa fille de six mois.
« Elle a expliqué qu’elle avait elle-même subi ce genre d’attouchements quand elle était enfant », a révélé aux médias une source proche de l’enquête.
Aussitôt interpellée, la femme a été placée en garde à vue et son bébé conduit à l’unité médico-judiciaire.
Après examination de l’accusée, un psychiatre a conclu à une altération du discernement. Malgré tout, une source judiciaire a mentionné qu’elle fera « l’objet d’une seconde expertise psychiatrique ».
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Le Parisien indique qu’aucun élève ne s’est encore plaint de comportements déplacés de la part de cette femme qui enseigne la musique dans plusieurs collèges du Val-de-Marne, dont Camille-Pissarro à Saint-Maur et Jules-Ferry à Joinville, mais aussi en Seine-Saint-Denis, à Noisy-le-Grand.
Curieusement, le rectorat, lui, dit ne pas être au courant de cette affaire. D’après l’information de son représentant au quotidien, « s’il y avait eu le moindre soupçon, l’enseignante aurait évidemment été suspendue sur le champ à titre conservatoire. Et un signalement aurait été transmis au parquet ».