La simulation produite par des chercheurs de l’Université Purdue montre les conséquences de la toux d’un seul passager d’un avion sur les autres voyageurs. De minuscules gouttelettes invisibles à l’œil nu se dispersent dans la cabine et infectent de nombreuses personnes.
L’étude a été menée de concert avec des ingénieurs de Boeing afin d’optimiser le système de ventilation des avions et de prémunir les voyageurs contre le risque de contracter le SRAS.
La visualisation représente la manière dont ces gouttelettes invisibles se répandent dans la cabine d’un Boeing 767.
Les chercheurs ont découvert que les passagers assis avec un patient atteint du SRAS dans une section à sept rangées d’un Boeing 767 avaient une chance sur trois de tomber malade après un vol de cinq heures. Dans un Boeing 737, plus petit, le risque est de 1 sur 5.
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Ils ont également relevé que changer le système de ventilation, par exemple en faisant circuler l’air dans la cabine par le sol plutôt que le plafond, réduirait le risque de contamination de moitié, et peut-être même plus.
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— Pierre-Antoine Rizk (@Droit_IA) April 29, 2020