Les faits remontent à 1970. Wilbert Jones n’a que 19 ans lorsqu’il est arrêté pour l’enlèvement et le vi0l d’une infirmière sur un parking d’hôpital de Baton Rouge (Louisiane). Trois ans plus tard, lors de son procès, il est reconnu coupable. Il échappe à la chaise électrique, mais écope d’une peine de réclusion à perpétuité, sans possibilité de libération conditionnelle.
Le verdict de l’époque ne reposait que sur le témoignage de l’infirmière, victime du vi0l. Face aux suspects que la police lui avait présentés à l’époque, elle avait désigné Wilbert Jones.
Néanmoins, elle avait déclaré que le vi0leur était « plus grand » et que sa voix était « plus grave ». Mais cela n’avait pas empêché d’envoyer Wilbert Jones en prison.
Les avocats de Wilbert ont amené de nouvelles preuves visant un autre homme correspondant au signalement de l’époque. Ce suspect avait été arrêté mais jamais inculpé dans une affaire d’enlèvement et de vi0l à l’hôpital de Baton Rouge, 27 jours après l’agression de l’infirmière.
Ce même homme avait été soupçonné d’un autre vi0l commis en 1969. Le juge les a entendus puis a vérifié les preuves et a déclaré la libération de Wilbert Jones le 15 mars 2020 , des indemnités lui avait été versés, soit près de 7 146 000 dollars (dont 700 000 $ de dédommagements et intérêts).