Google vient une nouvelle fois d’être accusé par le président américain de vouloir tout faire pour qu’il perde les élections de 2020, dans une série de tweets publiés mardi 6 août.
Donald Trump y explique avoir récemment rencontré Sundar Pichai, le patron de Google, dans le bureau ovale et que tout s’est bien passé ; « jusqu’à ce que je regarde, Kevin Cernekee, un ingénieur de Google, qui disait des choses terribles », écrit-il.
Lire aussi: Malgré la prison, MHD suit de près ses projets
En effet, Kevin Cernekee est un ancien employé de Google, licencié par l’entreprise au cours de l’été dernier.
Le lundi 5 août, ce dernier dans une interview donnée à la chaîne de télévision Fox News, affirma que les dirigeants de Google ont l’intention d’utiliser « toutes les ressources dont ils disposent pour contrôler les informations diffusées au grand public et s’assurer que Trump perde en 2020 », année de la prochaine élection présidentielle.
Cependant, Google a fortement contesté ces insinuations. « Déformer des résultats à des fins politiques nuirait à notre activité et irait à l’encontre de notre mission, qui consiste à fournir un contenu utile à tous nos utilisateurs », a assuré un porte-parole de l’entreprise.
Lire aussi: La Côte d’Ivoire reçoit une aide américaine de 525 millions de dollars
« Nous mettons tout en œuvre pour concevoir nos produits et appliquer nos politiques de manière à ne pas prendre en compte les tendances politiques », a-t-il soutenu. « Les affirmations de l’ancien employé mécontent sont absolument fausses. »
Pour sa part, Kevin Cernekee affirme avoir été licencié par Google à cause de ses opinions conservatrices, ce que dément l’entreprise, expliquant que l’ancien employé avait téléchargé des données internes sur un appareil personnel, ce que le règlement interdit.
Lire aussi: Kenya : pour avoir emmené son bébé à l’hémicycle, Zulekha Hassan expulsée
Pour rappel, Donald Trump n’est pas à sa première fois. Il avait accusé par le passé Twitter et Google de censure, et même lancé un site pour permettre aux Américains de dénoncer d’éventuelles censures, malheureusement qui est fermé.