Rechercher
Fermer ce champ de recherche.

USA : Donald Trump tire à boulets rouges sur son propre camp

Facebook
Twitter
WhatsApp

A qui le tour ?

Le président américain qui a mené la vie dure au camp démocrate a changé de souffre-douleur. Le mardi 29 décembre, il s’est attaqué à son propre camp depuis son club de Mar-a-Lago, en Floride, qualifiant les ténors des républicains de « pathétiques » dans une série de tweets particulièrement virulents, semant un peu plus le trouble dans son parti à l’approche de deux élections sénatoriales cruciales.

En cause, la forte perspective de voir rejeté son veto au budget de la défense par le Congrès, ce qui serait une première depuis son arrivée à la Maison-Blanche. « Le “leadership” républicain faible et fatigué va permettre que la mauvaise loi sur la défense soit adoptée », a dénoncé le président sortant sur Twitter.

Cependant, nullement impressionné, Mitch McConnell, chef républicain du Sénat, est bien décidé à ne pas se laisser faire. Dans un message de défiance à Donald Trump, il l’a plutôt appelé à rejeter son veto.

Comme on peut s’y attendre, l’époux de Melania Trump a encore une fois ouvert le dossier des théories du complot pour nier sa défaite face à Joe Biden, mais cette fois, ses cibles sont dans son camp. « La direction du parti républicain choisit la voie de la résistance minimale. Nos dirigeants (pas moi, bien sûr !) sont pathétiques. La seule chose qu’ils savent faire, c’est perdre ! » Et une menace à peine voilée envers les parlementaires de son parti. « P.S. J’ai fait élire de nombreux sénateurs et membres de la Chambre des représentants. Je crois qu’ils ont oublié ! ».

Embarras dans le camp républicain

David Perdue et Kelly Loeffler qui jouent leur siège le 5 janvier lors des deux sénatoriales partielles en Géorgie, qui captivent le monde politique, sont prévenus. D’après 20Minutes, s’ils perdent face aux deux candidats démocrates, Raphael Warnock et Jon Ossoff,  ces derniers reprendront le contrôle du Sénat et tous les leviers du pouvoir à Washington seront dans leur main.

Pour le moment sur le papier, les républicains partent en bonne position. Mais il est à craindre que les dernières semaines colériques de Donald Trump notamment ses tirades contre le système électoral sapent la mobilisation de leurs électeurs en Géorgie.