Plus que quelques jours avant l’élection présidentielle américaine tant attendue du 3 novembre. Si Donald Trump est réélu, il durcira la politique d’immigration, chose qu’il annoncée durant la campagne électorale.
Selon Stephen Miller, l’un des plus proches conseillers du Président, cette politique d’immigration reposera sur quatre piliers : limiter les octrois de l’asile, interdire les «villes sanctuaires», étendre la soi-disant interdiction de voyager avec un filtrage plus strict des demandeurs de visa et imposer de nouvelles limites aux visas de travail.
L’objectif est «d’élever et d’améliorer les normes d’entrée» aux États-Unis. «Dans de nombreux cas, régler ces problèmes et rétablir un semblant de bon sens dans nos programmes d’immigration impliquent une réforme de la réglementation», souligne le conseiller à la chaîne de télévision NBC. Pour lui, l’administration Trump doit se charger de cette tâche, puisque le Congrès américain lui a «délégué de nombreux pouvoirs» dans ce domaine.
Sputnik rappelle que le 27 janvier 2017, le candidat républicain avait signé un décret imposant des restrictions d’entrée aux États-Unis pour les citoyens de Syrie, Iran, Irak, Libye, Somali, Soudan et Yémen. Un nouveau décret signé le 6 mars 2017 avait juste exclu de la précédente liste, l’Irak, le pays ayant commencé à mieux informer les autorités américaines sur ses citoyens se rendant aux États-Unis. Ce n’est qu’en septembre 2017, à la suite d’une décision de la Cour suprême des États-Unis, que ce document préalablement bloqué par le tribunal fédéral de Honolulu (Hawaï) est entré en vigueur.
