Alors la Covid-19 suscite encore quelques inquiétudes, le monde fait face à une nouvelle menace : la variole du singe.
Alors que la maladie s’étend, le Nigeria est touché. Dans un communiqué publié, le Nigeria Center for Disease Control (NCDC) a déclaré qu’au 28 mai 2022, un total de 21 cas confirmés avaient été signalés dans neuf États et le territoire de la capitale fédérale (FCT).
Le NCDC indique qu’une personne est décédée de la variole du singe au Nigeria, indique le média The Cable. Il s’agit d’un patient de 40 ans qui avait une comorbidité sous-jacente et qui prenait des médicaments immunosuppresseurs.
Parmi les 21 cas signalés en 2022 jusqu’à présent, il n’y avait “aucune preuve d’une transmission nouvelle ou inhabituelle du virus, ni de changements dans sa manifestation clinique documentés (y compris les symptômes, le profil et la virulence)”.
Notons que la variole du singe est une infection virale rare qui ne se propage pas facilement entre les personnes. Il s’agit généralement d’une maladie bénigne spontanément résolutive et la plupart des gens se rétablissent en quelques semaines. Cependant, une maladie grave peut survenir chez certaines personnes.
Le Nigeria a enregistré des cas de virus monkeypox depuis 2017, date à laquelle il a fait son apparition dans le pays. Selon les mises à jour fournies sur le site Web du NCDC, de 2017 à ce jour, il y a eu 247 cas confirmés de monkeypox au Nigeria avec neuf décès.
L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclaré que le monkeypox est régulièrement présent au Nigeria, au Bénin, au Cameroun, en République centrafricaine, en République démocratique du Congo, au Gabon, au Ghana (identifié uniquement chez les animaux), en Côte d’Ivoire, au Libéria et Sierra Leone. Le monkeypox – ou toute autre maladie – survenant régulièrement dans un pays signifie qu’il est «endémique» dans ces pays.
