Le Sénégal enregistre son deuxième cas de Mpox ou variole du singe. Pour en revenir aux faits, un patient sénégalais a été hospitalisé à Fann le 21 septembre après avoir développé des symptômes depuis le 11 septembre.
Le ministère de la Santé et de l’Hygiène publique a confirmé ce nouveau cas le 23 septembre 2025, trois semaines après avoir déclaré le pays exempt de toute infection active.
L’homme présente les signes caractéristiques de la maladie. Les analyses de laboratoire ont confirmé le diagnostic le 22 septembre.

Vingt personnes ayant été en contact avec le patient font désormais l’objet d’un suivi médical rapproché.
Aucun lien avec le premier cas
Les enquêteurs n’établissent pas de connexion entre cette nouvelle infection et le premier cas détecté en août.
Le premier patient était un ressortissant étranger arrivé dans le pays le 19 août. Il avait été guéri début septembre après dix jours de traitement à l’hôpital Fann.
Trente contacts du premier malade avaient fait l’objet d’une surveillance sans qu’aucun cas supplémentaire ne soit identifié. L’accalmie n’aura duré que vingt-deux jours. Bref, le virus circule indépendamment des chaînes de transmission connues.
Le ministère de la Santé tient un discours rassurant. Les autorités affirment que « toutes les mesures nécessaires sont mises en œuvre pour prévenir toute propagation de la maladie ». Elles invitent la population « à la sérénité » et recommandent de consulter en cas d’apparition de symptômes évocateurs.
Tendance continentale à la baisse
Cette résurgence sénégalaise contraste avec l’évolution générale en Afrique. L’Africa CDC signale une chute de 70% des cas confirmés par semaine, passant de 1 620 en mai à 491 la semaine dernière.
Les efforts de riposte portent leurs fruits à l’échelle du continent selon le Dr Yap Boum II, directeur adjoint chargé de la gestion de l’épidémie.
Le continent africain comptabilise 191 559 cas depuis janvier 2024, avec près de 2 000 décès recensés. Vingt-neuf pays ont signalé des infections au cours de cette période.
La République démocratique du Congo concentre l’essentiel des contaminations et des décès.
Les autorités sanitaires sénégalaises maintiennent leur vigilance malgré cette embellie continentale. Le pays avait réagi rapidement lors du premier cas en août, isolant immédiatement le patient et traçant ses contacts. Cette réactivité avait permis d’éviter toute propagation locale.