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Vers une pépinière d’entreprises

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Au Togo, le secteur agricole est un créneau qui regorge des acquis et du potentiel de croissance et de création d’emplois. Il bénéficie d’énormes investissements de la part de l’État et des partenaires au développement, surtout en milieu rural.

Pour apporter un nouvel éclat au secteur, le Conseil des ministres, tenu le 20 octobre 2017, a suivi avec attention un séminaire gouvernemental relatif au programme de développement des agropoles au Togo.

Ce programme de développement des agropoles vient renforcer et compléter les multiples réformes et actions entreprises dans le secteur agricole, notamment la stratégie de relance de la production agricole (SRPA 2008-2010) suivi du Programme national d’investissement agricole et de sécurité alimentaire (PNIASA 2011-2016) qui ont permis d’impacter positivement les indicateurs de base du bien-être au Togo (sécurité alimentaire et nutritionnelle, profil de la pauvreté) qui ont été mis en œuvre sous l’impulsion du Chef de l’Etat.

Pour la période 2016-2030, le Gouvernement togolais a élaboré la nouvelle note de politique agricole orientée vers l’accélération de la croissance, la compétitivité, la transformation des produits et plus d’ouverture vers les marchés. La stratégie de mise en œuvre de ce document de politique est basée sur le développement des agropoles.

L’objectif visé est de contribuer à l’accélération de la croissance économique, à la réduction de la pauvreté, à la création d’emplois et à l’amélioration des conditions de vie tout en assurant l’inclusion sociale et le respect de l’environnement.

Près de 25.000 emplois seront générés dans sa première phase, couvrira la période 2016-2030 et concernera trois sites à fort potentiel autour des bassins hydrographiques de la Kara, de l’Oti et du Moyen-Mono.

Pour l’heure, les évaluations déjà entreprises par les experts de la Banque africaine de Développement (BAD) sur le bassin de la Kara, montrent que ce dernier nécessitera un financement de 64 milliards de FCFA et sera notamment composé d’un agro-parc de 44 hectares, de mini-barrages, de périmètres irrigués et d’aménagement de bas-fonds.