Au Ghana, les autorités ont annoncé la levée des restrictions pour le visa américain le 26 septembre 2025. Cette levée des restrictions n’est pas ni fortuite ni gratuite.
Pour l’obtenir, les autorités ont dû accepter d’accueillir sur leur territoire des ressortissants d’autres pays d’Afrique de l’Ouest renvoyés par les Etats-Unis.
Dés lors, des inquiétudes naissent au sein de la population. Les Ghanéens ont peur que les personnes renvoyées ne représentent une menace pour leur sécurité.
Ce dimanche 28 septembre 2025, le chef de la diplomatie du Ghana, Sam Okudzeto Ablakwa, a battu en brèche les différentes allégations sur le sujet.
Sans langue de bois, il a donné les contours de l’accord conclu avec le gouvernement américain en garantissant à la population qu’elle sera en sécurité.
Voici en 5 points, ce qu’il faut savoir sur la levée des restrictions du visa américain pour le Ghana
Selon le chef de la diplomatie du Ghana, Sam Okudzeto Ablakwa, « depuis que le Ghana est devenu le seul pays soumis aux restrictions de visas américaines à obtenir une annulation de la part de l’administration Trump, une avalanche de théories du complot circulent ».
En réponse, il a demandé « d’ignorer les théoriciens du complot et les alarmistes ». Il a offert aux Ghanéens, les garanties complètes suivantes :
1) Le Ghana ne sera pas un dépotoir pour les expulsions américaines ;
2) Le Ghana n’accepte pas les criminels en provenance des États-Unis ;
3) L’accord conclu avec le gouvernement américain pour accepter un nombre très limité de ressortissants ouest-africains sans antécédents criminels, préalablement contrôlés, est conforme aux protocoles de la CEDEAO et aux titres de compétences panafricains.
Il convient de noter que, indépendamment de cet accord, les ressortissants ouest-africains sont autorisés à entrer au Ghana sans visa ;
4) Notre accord mutuellement bénéfique avec le gouvernement américain ne portera en aucune façon atteinte à la sécurité et à la stabilité du Ghana ;
5) Les allégations selon lesquelles nos négociations en cours avec les États-Unis se concentreraient uniquement sur l’accueil des ressortissants américains sont fausses.
Les négociations que je mène, sur instruction du président Mahama, incluent un argumentaire solide en faveur d’une réévaluation des droits de douane de 15 % imposés au Ghana.
De plus, nous négocions un accord commercial spécial entre le Ghana et les États-Unis, répondons aux demandes spécifiques des entreprises américaines et menons des discussions fructueuses sur l’avenir de l’AGOA, qui revêt une importance capitale pour les entreprises de confection ghanéennes.
