Lors de sa 4e visite sur le continent africain, débutée le 4 septembre dernier au Mozambique, et qui s’achève le 10 septembre à Maurice, le Pape François aborde des thèmes qui lui sont chers : protection de l’environnement, résolution des conflits, dialogue interreligieux et œcuménisme avec les protestants.
Dans sa parution de cette semaine, Jeune Afrique fait la lumière sur les quatre fidèles l’ont aidé à préparer ce voyage.
PIETRO PAROLIN
Secrétaire d’État du Saint-Siège (équivalent d’un Premier ministre). Cet affable cardinal italien a fait toute sa carrière dans la diplomatie vaticane, en commençant par la nonciature au Nigeria. A posé les jalons de cette visite papale en se rendant à Madagascar en janvier 2017.
PAUL RICHARD GALLAGHER
Secrétaire pour les relations avec les États, il prête une attention particulière à l’Afrique. Ce Britannique bon vivant a en effet été marqué par son passage au Burundi, d’abord à la nonciature de Bujumbura pendant la guerre civile, en 1997, puis comme nonce de 2004 à 2009.
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PHILIPPE OUÉDRAOGO
Archevêque de Ouagadougou, créé cardinal en février 2014. Attaché au dialogue avec l’islam. Fervent soutien des réformes de François visant à décentraliser le pouvoir dans l’Église. A été élu le 27 juillet à la tête du Symposium des conférences épiscopales africaines et de Madagascar.
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FRIDOLIN AMBONGO
Archevêque de Kinshasa. Comme son prédécesseur et mentor Laurent Monsengwo, il n’hésite pas à affronter les autorités de la RD Congo. A notamment dénoncé les résultats tronqués, selon lui, du dernier scrutin présidentiel. Sera créé cardinal le 5 octobre.