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Vladimir Poutine : le président russe risque de perdre ce grand allié, s’il opte pour une guerre nucléaire

Crédit Photo : StarMag

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Le dirigeant biélorusse autoritaire et allié de Vladimir Poutine, Alexandre Loukachenko, a défendu la guerre en Ukraine, mais s’est rallié aux suggestions selon lesquelles la Russie pourrait utiliser des armes nucléaires contre l’Ukraine.

L’homme fort russe, Vladimir Poutine, a aidé Loukachenko à s’accrocher au pouvoir en 2020 après que sa réélection présidentielle largement contestée a déclenché des manifestations de masse en Biélorussie. Loukachenko a rendu la pareille en soutenant l’invasion de l’Ukraine par Poutine, permettant même aux forces russes d’utiliser la Biélorussie pour lancer l’invasion sur le territoire ukrainien.

Dans une interview à AP, publiée jeudi 5 mai, Loukachenko a déclaré que le dirigeant russe n’avait d’autre choix que d’agir, car l’Ukraine “provoquait la Russie”.

“Je ne suis pas assez immergé dans ce problème pour dire s’il se déroule comme prévu, comme disent les Russes, ou comme je le ressens.

Je veux souligner une fois de plus : j’ai l’impression que cette opération a traîné en longueur”, a-t-il confié.

Loukachenko a déclaré qu’il voulait que la guerre se termine, affirmant que la Biélorussie avait “fait et fait tout” pour l’arrêter.

En l’appelant une guerre, Loukachenko a refusé de décrire l’invasion comme une “opération militaire spéciale”, le terme que Moscou a utilisé pour décrire son effort de guerre.

Interrogé sur la possibilité que la Russie utilise des armes nucléaires en Ukraine, Loukachenko a répondu :

“C’est inacceptable, parce que c’est juste à côté de nous”, mais a ajouté qu’il ne savait pas si la Russie avait l’intention de les utiliser.

La Biélorussie était déjà sous sanctions occidentales après les élections de 2020 et fait face à de nouvelles sanctions de la part de l’Occident pour son rôle dans le conflit.

Sur les 193 États membres de l’ONU, la Biélorussie n’a pas rejoint les 141 pays qui ont condamné la guerre, certains grands pays comme la Chine et l’Inde ayant choisi de s’abstenir.