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Vladimir Poutine : ”Nous ne menaçons personne, mais tout le monde doit savoir ce que nous utiliserons pour protéger notre souveraineté”

Crédit Photo : Europe 1

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Le président Vladimir Poutine a précisé que la Russie n’a aucunement envie de déclencher une troisième guerre mondiale. Par contre, elle voudrait faire savoir au monde qu’elle dispose de plusieurs armes pour riposter aux attaques.

Lors du Forum économique international de Saint-Petersbourg (SPIEF), le président russe a été interrogé concernant les diverses déclarations des représentants des pays occidentaux sur la menace d’une guerre nucléaire et d’une troisième guerre mondiale.

En réponse à cette question, Vladimir Poutine a indiqué qu’il entendait ces genres de discours, mais que la Russie ne menaçait aucun pays avec ses armes nucléaires.

« D’où vient ce genre de rhétorique ? D’après leurs propres déclarations. Un politicien irresponsable laisse échapper quelque chose, puis un autre, à un niveau très élevé – disons au niveau du ministère des Affaires étrangères – les hauts fonctionnaires fulminent à ce sujet. Et nous n’allons rien dire ? Nous répondons en conséquence. Dès que nous avons répondu, ils ont dit : la Russie constitue une menace.

Nous ne menaçons personne, mais tout le monde doit savoir ce que nous possédons et ce que nous utiliserons pour protéger notre souveraineté. Ce sont des choses évidentes », a souligné Poutine.

Le président a rappelé que les pays occidentaux avaient déclenché des « guerres à grande échelle ». « L’Irak a été pratiquement détruit. La Libye ne peut toujours pas rétablir son statut d’État. Et ils se battaient en Afghanistan pendant de nombreuses années. Ils sont partis à la fin sans gloire, mais ce n’est même pas la question. Dans de nombreux cas, par exemple en Yougoslavie, il y a eu un démembrement.

Maintenant, oui, bien sûr, après que notre pays a cessé d’exister, de nouveaux pays ont émergé, de nouveaux intérêts, il y avait de nombreuses contradictions internes, mais le développement de ces contradictions a été facilité. Puis ils ont commencé à arracher le Kosovo à la Serbie. On ne sait pas très bien dans quel but. »