Le célibat, la prise de l’âge ou encore le manque de désir pour son partenaire, sont autant de raisons qui font que les relations sexuelles deviennent de plus en plus rares.
Et même si les personnes abstinentes semblent montrer une vie pleine et satisfaisante, il faut savoir que le manque de relation sexuelle peut avoir un impact sur leur santé et leur moral. La femme de son côté peut rencontrer de nombreux troubles sexuels au cours de sa vie, notamment en période d’abstinence.
Les « périodes sèches » sont vécues même par les plus libidineux. Mais lorsqu’elles durent trop longtemps, elles peuvent avoir un effet négatif aussi bien sur le corps que sur le psychisme général. Il n’échappe à personne que faire l’amour est bon pour la santé, puisque le sexe contribue au bien-être, permet de garder la forme et la santé, améliore le sommeil ou encore la mémoire, sans oublier qu’il réduit le stress.
Examinons alors les effets délétères sur la santé de la femme, lors d’une abstinence sexuelle sur le long terme.
Accroissement de l’anxiété
Si le sexe demeure un acte physique, il a en l’occurrence un impact sur le moral. Et pour cause il nous permet de produire des hormones comme l’ocytocine et l’endorphine qui contribuent à notre bien-être. En cas d’abstinence sexuelle, une baisse du moral commence à se faire sentir avec une éventuelle augmentation de l’anxiété.
Pénétration douloureuse
Après une longue abstinence, un rapport sexuel peut devenir éventuellement douloureux, notamment lors de la pénétration. Et pour cause, les muscles vaginaux se contractent, de telle sorte que la pénétration devient difficile. Dans ce cas, il est conseillé à la femme de recourir à un lubrifiant afin de rendre la pénétration plus facile et plus fluide. Les préliminaires sont également recommandés pour détendre les muscles vaginaux.
Sécheresse accrue
Arrivée à un certain âge, La femme est confrontée à un problème de sécheresse vaginale. Il est d’autant plus accru chez les femmes à l’âge de la ménopause. Cette dernière engendre de nombreux changements physiques et émotionnels sans oublier les problèmes sexuels. Une atrophie vaginale survient, due à une baisse du taux d’estrogènes, entraînant une diminution du flux sanguin vers le vagin, un amincissement des tissus vaginaux et des lèvres et par conséquent une sécheresse vaginale.
Le mécanisme de lubrification s’affaiblit et sans rapports sexuels réguliers, le vagin a tendance à se resserrer davantage entraînant un inconfort aussi bien physique que psychologique. Raison pour laquelle, il est conseillé aux femmes ménopausées de garder une activité sexuelle régulière afin de réduire les symptômes de la sécheresse vaginale. L’excitation sexuelle permet ainsi d’augmenter la lubrification.
Le désir du couple en berne
Les couples qui ont des relations sexuelles régulières ont tendance à être proches et plus heureux. Ceci ouvre la voie à une bonne communication avec le partenaire et rend la relation plus fusionnelle. Les deux partenaires s’abandonnent l’un à l’autre en s’échangeant des confidences et en s’impliquant pour installer une intimité érotique.
Toutefois, dans la vie d’un couple, maintenir la flamme demeure un défi de taille. Lorsque la routine s’installe on assiste souvent à une diminution des moments d’intimité, de ce fait les rapports sexuels s’estompent avec le temps. Ce qu’il faut retenir en revanche, est que la fréquence des relations sexuelles importe peu puisque le plus important est de trouver le juste équilibre tout en évitant la frustration.
Par ailleurs, la baisse du désir lorsqu’elle n’est pas biologique, est peut être influencée par le psychique. Un traitement sexothérapeutique peut être envisagé afin d’apporter de l’aide aux personnes qui souffrent du Désir Sexuel Hypoactif. Elles peuvent ainsi se centrer sur tout ce qui serait susceptible de déclencher leur désir et d’augmenter son niveau.