Comme le rapporte Slate, la définition de la mort est : “si la personne présente un arrêt cardiaque et respiratoire persistant, le constat de la mort ne peut être établi que si les trois critères cliniques suivants sont simultanément présents : absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée, abolition de tous les réflexes du tronc cérébral, absence totale de ventilation spontanée.”
Malgré tout, tous les organes et fonctions du corps ne s’arrêtent pas automatiquement. Selon Slate, “le cœur et le système gastro-intestinal restent un temps en action, ce qui a pour effet de permettre aux foie et aux reins de poursuivre leur activité jusqu’à ce qu’ils soient privés de sang.”
En deux mots, quelques minutes après la mort, le corps n’est pas éteint totalement. D’ailleurs, le cerveau continue de fonctionner plusieurs minutes après le décès et son activité diminue progressivement en même temps que la pression sanguine.
Durant les minutes qui suivent la “mort” le don d’organe peut également être pratiqué. La raison ? Comme l’affirme Eelco Wijdicks, neurologue et auteur d’un ouvrage intitulé Brain Death, “le cœur fonctionne, il n’est pas “mort””, selon Slate.