Alors que leur départ définitif de la famille royale approche à grands pas, Meghan Markle et le prince Harry se heurtent à certains obstacles. Dont certains créés par la reine Elizabeth II, avec la loi de son côté.
La reine Elizabeth II accepte le départ de Meghan Markle et du prince Harry de la famille royale. Elle ne compte pas pour autant leur rendre la tâche facile. S’ils menaient la danse en janvier, juste après avoir fait leur annonce officielle en prenant tout le monde par surprise, la monarque a repris la main : au printemps, après avoir assuré leurs derniers engagements officiels au sein de la famille royale, Meghan et Harry ne pourront plus utiliser la marque “Sussex Royal”.
Peter Hunt, chroniqueur royal du magazine britannique The Spectator, commente ces jeux de pouvoir dans un article publié le jeudi 21 février : “[La reine Elizabeth] prend mal le fait d’être prise pour une bourrique ou d’être prise de cours. Avec les réglementations du gouvernement et les règles royales de son côté, [elle] a imposé sa restriction finale au couple, qui se lance dans un exil auto-infligé. Sussex Royal ne peut plus exister. Leur site fraîchement créé devra être renommé.”
Désireux de redéfinir leurs rôles au sein de la royal family, les Sussex se sont heurtés au “statu quo”. “Il est surprenant qu’Harry, qui connaît parfaitement le fonctionnement de sa famille, ait pensé qu’ils auraient pu réussir”, estime Peter Hunt. “Il s’est convaincu lui-même qu’il pouvait vivre et gagner sa vie au Canada, tout en restant capitaine général des Royal Marines. La dure réalité de Windsor a remplacé cet optimisme infondé.” Dépourvu de leurs titres militaires, de leur marque et de leurs officiers de sécurité, le prince Harry et Meghan Markle devront désormais assumer leur indépendance. Sans compter sur la reine, qui se range du côté de la tradition, avec grandeur et malice.
Avec Gala